Lettre de nouvelles quadrimestre 2022 – 3/3 – n°67

« A l’aube du septième mois, les Israélites étaient installés dans leurs villes, et le peuple se rassembla comme un seul homme à Jérusalem » (Esdras 3.1)

L’expression – se rassembla comme un seul homme – nous semble compréhensible dans ce sens : Tout le peuple entier était d’accord pour s’assembler à Jérusalem dans l’intention de rétablir le culte à leur Dieu et reconstruire le temple. Comme un seul homme, c’est l’unité parfaite. Pas un seul qui soit en opposition. Quel exemple ! Le peuple dans l’unité la plus complète écoute la lecture de la loi de Moïse et renouvelle le pacte d’alliance avec le Dieu d’Israël. Aucune contestation entre eux, ils ne forment qu’une seule entité : un corps. Mais hélas, la suite de l’histoire d’Israël nous apprend que cette unité a été souvent rompue. Avec Dieu, et entre eux également. Le Seigneur a toujours voulu un peuple uni qui se distingue des autres peuples et nations. Pour notre temps, qui est le temps de l’Eglise, nous avons reçu un autre signe d’appartenance non visible mais qui nous fait entrer dans le peuple spirituel des enfants de Dieu. Nous le lisons dans certains passages : « Et c’est en lui que vous avez été circoncis d’une circoncision que la main n’a pas faite, mais de la circoncision de Christ, qui consiste dans le dépouillement du corps de la chair, ayant été ensevelis avec lui par le baptême, vous êtes aussi ressuscités en lui et avec lui, par la foi en la puissance de Dieu, qui l’a ressuscité des morts» (Col 2.11).  Pour ce nouveau peuple de Dieu, l’Eternel souhaite que tous ses membres ‘marchent comme un seul homme’ unis dans et avec l’Esprit de Dieu. Jésus le demande à son Père dans une prière : « Ce n’est pas pour eux (ses disciples) seulement que je prie, mais encore pour ceux qui croiront en moi par leur parole, afin que tous soient un, comme toi, Père, tu es en moi, et comme je suis en toi, afin qu’eux aussi soient un en nous, pour que le monde croie que tu m’as envoyé. » (Jn17.20-21).  Depuis la fin du confinement, j’ai pu présenter la maquette du Tabernacle trente et une fois. Ces sorties occasionnent plus de travail pour le montage et le démontage, de la fatigue et des risques pour les déplacements en voiture. Mais les encouragements des uns et des autres, la pertinence du sujet, font vite oublier ces inconvénients. Vous remarquerez que pour le quadrimestre qui vient, sept autres sorties sont planifiées avec la maquette. Cette nouvelle thématique, si riche en enseignements, ne doit pas pour autant occulter les autres sujets que j’aime à traiter, comme celui sur l’actualité, lequel rejoint la Parole, avec une précision chirurgicale ! Mais peut-on s’en étonner ? Le Seigneur a tout préparé à l’avance, et Son Retour est proche ! C’est pourquoi il faut en parler et mettre l’accent sur cette attente active.

Avec Christine, nous avons eu la joie de profiter des enfants et petits enfants durant l’été. C’est à ces occasions que nous nous rendons compte combien le temps passe vite. Nous avons aussi eu le bonheur d’accueillir notre cinquième petit enfant, Noé, nait le 25 avril dernier (voir photo). Il est venu agrandir la famille de Clémence, Julien et leur deux garçons Marius et Oscar.

Côté santé, je suis reconnaissant que le cancer de la peau soit guéri. Mais des contrôles se poursuivront encore régulièrement. Depuis quelques semaines une lombalgie me fait souffrir avec des douleurs dans une jambe. Un suivi médical est en cours.

J’espère, à l’occasion des prochains déplacements, rencontrer le plus grand nombre d’entre vous qui intercèdent pour moi et soutiennent mon ministère. Sans ces appuis, spirituels et matériels, mon service ne serait plus possible. C’est pourquoi, je ne cesse de rendre grâce à l’Eternel, pour sa fidélité manifestée depuis tant d’années. Un grand MERCI donc à vous tous.Je vous souhaite une belle rentrée, dans la joie et la paix, mais surtout, dans une pleine confiance et dépendance à Celui qui nous a sauvés.