Un vibrant appel pour toi !

Quelques personnes qui se trouvaient là racontèrent à Jésus ce qui était arrivé à des Galiléens dont Pilate avait mélangé le sang avec celui de leurs sacrifices. Jésus leur répondit : « Pensez-vous que ces Galiléens étaient de plus grands pécheurs que tous les autres Galiléens, parce qu’ils ont subi un tel sort ? Non, je vous le dis. Mais si vous ne changez pas d’attitude, vous périrez tous de même. Ou bien ces 18 personnes sur qui la tour de Siloé est tombée et qu’elle a tuées, pensez-vous qu’elles étaient plus coupables que tous les autres habitants de Jérusalem ? Non, je vous le dis. Mais si vous ne changez pas d’attitude, vous périrez tous de même. » (Lc.13.1-5)

Jésus rappelle deux drames, qui nous renvoient au grand thème de la souveraineté de Dieu et des pourquoi qui restent souvent sans réponses. Ici Jésus nous propose justement une réponse ou plutôt une orientation pour la compréhension et l’interprétation d’évènements graves et exceptionnels. Jésus est donc en train de discourir sur la place publique, comme à son habitude. Quelques personnes viennent vers lui pour lui rappeler un fait qui s’est déroulé il y a quelques temps déjà. Fait qui a, semble t-il, marqué l’esprit de ces personnes surtout parce qu’il parait injuste. Quelques pèlerins venus de Galilée pour la Pâques (à Jérusalem), avaient été massacrés par les troupes romaines, sur l’ordre de Pilate, dans le temple alors qu’ils égorgeaient les bêtes pour le sacrifice. C’est pour cela que ces gens rappelle particulièrement ceci : « Pilate a mêlé leur sang au sang  de leurs sacrifices ». Luc dépeint ici un tableau tragique et horrible d’un fait réel qui aurait sans aucun doute fait la Une de l’actualité d’aujourd’hui.  On ne sait pas exactement la motivation de ces gens à rappeler cette affaire. Peut-être attendaient-ils de Jésus qu’il profère quelques sévères jugements sur le gouverneur, alors en service, et rende justice à ces malheureux.  Mais Jésus n’entre pas dans leur jeu et il profite de l’occasion pour interpeller une fois de plus ses auditeurs. Et à son tour il pose une question: « Croyez-vous que ces Galiléens aient été de plus grands pécheurs que tous les autres Galiléens, parce qu’ils ont souffert de la sorte ? v.2. Et Jésus donne lui-même la réponse à sa question. Des paroles qui tombent comme un couperet : « non, je vous le dis. Mais si vous ne vous repentez pas, vous périrez tous également » v.3. Par ces paroles Jésus ne nie pas la justice et la souveraineté de Dieu qui s’exerce sur les hommes selon ses propres motivations qu’il ne nous est pas permis de juger et encore moins de discuter. Le drame vécu par les autres devient alors une sonnette d’alarme et un avertissement pour quiconque respire encore.

Bien entendu, et nous l’avons compris, l’avertissements de Jésus : « non, je vous le dis. Mais si vous ne vous repentez pas, vous périrez tous également »,  nous renvoie devant le jugement éternel de Dieu, devant qui tous les hommes seront trouvés coupables et dignes de condamnation, à moins qu’ils ne se soient repentis. Dans ce cas, Jésus l’avocat, défendra leur cause, dans l’autre cas, « le salaire du péché c’est la mort » (Rom.6.23). Et la mort dont il est question c’est la séparation définitive d’avec Dieu. 

Mais Jésus ne va pas s’arrêter là. Il va encore les surprendre sur leur propre terrain. Il surenchérit. Et le voilà qui se met à leur rappeler, à son tour, une autre histoire. Mais il choisit son exemple. En effet, il va parler de Silhoé et des « habitants de Jérusalem ». Et l’histoire qu’il leur rappelle est certainement encore bien présente dans leur mémoire. Nous ne savons rien sur l’événement dont Jésus fait allusion. Cette tour était probablement sur la colline surplombant la piscine de Siloé, dont il est question plusieurs fois dans l’évangile de Jean. Là au pied de la tour, c’est le drame, la catastrophe. La tour s’écroule. 

Malheureusement, 18 personnes se trouvaient au mauvais endroit et au mauvais moment. Pas de “chance” pourrions-nous dire… Pour Dieu la destinée de chacun est écrite quelque part et ce dès notre conception. C’est David qui a exprimé cette réalité : « quand je n’étais qu’une masse informe, tes yeux me voyaient et sur ton livre étaient tous inscrits les jours qui m’étaient destinés, avant qu’aucun d’eux n’existe ! » (Ps.139.16).

Dieu nous demande d’accepter d’une part cette souveraineté qui lui appartient et d’autre part d’écouter une seconde fois la réponse de Jésus à sa propre question : « Je vous le dis si vous ne vous repentez, vous périrez tous également »Jésus va une fois de plus à l’essentiel. Comme dans tout drame, une fois l’onde de choc passé, Dieu invite les hommes à réfléchir et à entrer au plus profond d’eux-mêmes… 

Alors, peut-être que vous cherchez depuis longtemps à rencontrer Jésus, le Fils de Dieu, mais vous n’avez pas su où le trouver. Aujourd’hui il passe à votre porte ! Alors ne détournez pas votre regard du sien. Ne vous sauvez pas en courant pour fuir l’amour de Jésus. STOP ! ouvrez-lui votre cœur, jusque dans votre intimité. Là une oeuvre extraordinaire peut commencer, celle du repentir parce que, enfin vous connaîtrez celui qui vous aime tel que vous êtes depuis votre naissance, mais qui a horreur de ce que vous pourriez faire ou avoir fait… et qui vous sépare encore de lui. Il vous connaît tel que vous êtes, vous ne pouvez rien lui cacher. Il connaît parfaitement votre cœur, il voit votre conscience chargée, il connaît votre souffrance et votre désir de vous en sortir. « Venez à moi vous tous qui êtes fatigués et chargés, et je vous donnerai du repos ». 

Dieu ne vous demande pas autre chose que de faire confiance en l’œuvre de Jésus-Christ, de croire à la valeur de son sacrifice à la croix et de saisir pour vous mêmes ses promesses de pardon et de guérison. La foi, aussi petite soit-elle suffi à laisser Dieu inonder notre être de sa présence ; « qu’il te soit fait selon ta foi » (Mt.8.13)

Lâcher ses sécurités est prendre la main de Jésus qu’il vous tend sont les seules alternatives pour avoir la paix de sa conscience et la certitude que malgré les difficultés sur cette terre, le meilleur reste encore à venir ! 

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