Restons à l’écoute et mobilisés

Le 18 juin 1940, le générale de Gaulle lance son fameux appel, communément appelé « l’Appel du 18 juin » et qui fait désormais partie du patrimoine culturel de la France. Cet appel du Général de Gaulle a été le détonateur qui a conduit à la victoire finale.

(…) nous avons été, nous sommes submergés par la force mécanique, terrestre et aérienne de l’ennemi. Infiniment plus que leur nombre, ce sont les chars, les avions, la tactique des Allemands qui nous font reculer. Ce sont les chars, les avions, la tactique des Allemands qui ont surpris nos chefs au point de les amener là où ils en sont aujourd’hui.
Mais le dernier mot est-il dit ? L’espérance doit-elle disparaître ? La défaite est-elle définitive ? Non ! (…)

Cet extrait de l’appel pourrait nous faire penser à au prophète Jérémie qui, au 6ème siècle av.J.C. fut le porte parole de Dieu pour lancer des appels auprès de son peuple infidèle : «  Va crier ces paroles vers le nord, va dire : Reviens, infidèle Israël ! déclare l’Eternel. Je ne jetterai pas un regard sévère sur vous, car moi, je suis fidèle, déclare l’Eternel. Je ne garde pas ma colère pour toujours. Reconnais seulement ta faute ! Oui, tu t’es révoltée contre l’Eternel, ton Dieu. Tu t’es démenée de tous côtés vers les dieux étrangers, sous tout arbre vert, et tu n’as pas écouté ma voix, déclare l’Eternel (…) Revenez, enfants rebelles, déclare l’Eternel, car c’est moi qui suis votre maître. Je vous prendrai, un d’une ville, deux d’une famille, et je vous ramènerai à Sion. Je vous donnerai des bergers selon mon cœur, et ils prendront soin de vous avec la connaissance et le discernement nécessaires (…) Revenez, enfants rebelles ! Je guérirai votre tendance à l’infidélité (…) Israël, si tu reviens, si tu reviens vers moi, déclare l’Eternel, si tu cesses de faire ce qui est horrible devant moi, si tu ne vagabondes plus de-ci de-là, si tu prêtes serment en disant : ‘L’Eternel est vivant !’avec vérité, droiture et justice, alors les nations se béniront les unes les autres grâce à lui, elles tireront leur fierté de lui. En effet, voici ce que dit l’Eternel aux hommes de Juda et de Jérusalem : Défrichez-vous un champ nouveau et ne semez pas parmi les ronces ! Circoncisez-vous pour l’Eternel, circoncisez votre cœur, hommes de Juda et habitants de Jérusalem ! Sinon, ma colère éclatera comme un feu et s’enflammera sans qu’on puisse l’éteindre à cause de la méchanceté de vos agissements » (Jé.3.12-13 ; 14-15 ; 22 ; 4.1-4).

Faut-il rappeler que Dieu s’était engagé par une promesse éternelle envers Abraham, et ses descendants à ce « qu’ils soient collectivement une source de bénédictions. Il fit tout ce qui est possible pour ramener Israël à sa finalité essentielle. Il lui envoya des prophètes, exerça à son égard diverses formes de réprimandes et, de génération en génération, le supplia d’écouter ses appels ! Après 70 ans de captivité, de retour dans le pays, seul un petit reste, des résistants, décida de se tourner vers Dieu de tout son coeur » (Le mystère de l’Olivier – Johannes Fichtenbauer). 

Mais les appels du prophète Jérémie raisonnent tel un écho dans la bouche de l’apôtre Pierre : « Après avoir entendu ce discours, ils eurent le cœur vivement touché et dirent à Pierre et aux autres apôtres : Frères, que ferons-nous ? Pierre leur dit : repentez-vous  et que chacun de vous soit baptisé au nom de Jésus-Christ pour le pardon de vos péchés, et vous recevrez le don du Saint-Esprit. En effet, la promesse est pour vous, pour vos enfants et pour tous ceux qui sont au loin, en aussi grand nombre que le Seigneur notre Dieu les appellera. Et par beaucoup d’autres paroles, il rendait témoignage et les encourageait en disant : Sauvez-vous de cette génération pervertie ! Ceux qui acceptèrent sa parole furent donc baptisés et, ce jour-là, le nombre des disciples augmenta d’environ 3000 personnes » (Act.2.37-41). 

Tel un général en chef, Dieu appelle encore aujourd’hui quiconque. Non seulement il appelle ceux qui ne sont pas encore entrer dans la bergerie, mais il appelle tous ses enfants à ne pas se relâcher dans le combat, à résister et persévérer dans la lutte spirituelle : « Nous n’avons pas à lutter contre la chair et le sang, mais contre les puissances, contre les autorités, contre les souverains de ce monde de ténèbres, contre les esprits du mal dans les lieux célestes » (Eph.6.12). 

« (…) Cette guerre n’est pas limitée au territoire de notre malheureux pays. Cette guerre n’est pas tranchée par la bataille de France. Cette guerre est une guerre mondiale. Toutes les fautes, tous les retards, toutes les souffrances n’empêchent pas qu’il y a, dans l’univers, tous les moyens pour écraser un jour nos ennemis  (…) » (Extrait de l’appel du 18 Juin du G. De Gaulle).

Dieu a donné au monde le moyen pour anéantir la puissance du diable, Jésus-Christ son Fils. Jésus n’a pas combattu avec une armée, mais avec son propre sang : « Vous qui étiez morts en raison de vos fautes et de l’incirconcision de votre corps, il vous a rendus à la vie avec lui. Il nous a pardonné toutes nos fautes, il a effacé l’acte rédigé contre nous qui nous condamnait par ses prescriptions, et il l’a annulé en le clouant à la croix. Il a ainsi dépouillé les dominations et les autorités et les a données publiquement en spectacle en triomphant d’elles par la croix » (Col.2.13-15). 

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