« Allons jusqu’à Bethléem, et voyons ce qui est arrivé, ce que le Seigneur nous a fait connaître. Ils y allèrent en hâte, et ils trouvèrent Marie et Joseph, et le petit enfant couché dans la crèche. Après l’avoir vu, les bergers racontèrent ce qui leur avait été dit au sujet de ce petit enfant. Tous ceux qui les entendirent furent dans l’étonnement de ce que leur disaient les bergers » (Lc. 2.16)
L’étonnement des auditeurs, suite aux témoignages des bergers, est une émotion causée par un événement ou une réalité qui conduit à se poser des questions du fait de son caractère inhabituel, et inattendu. On pourrait aussi parler de stupéfaction. La première venue de Jésus, l’humble enfant, a bouleversé le monde. Chaque année, Noël est l’occasion de le rappeler mais surtout de nous souvenir du pourquoi la venue de cet enfant et de la réponse que nous avons donnée à ce fait unique dans l’Histoire. Notre vie en a été aussi transformée si Christ est devenu notre Sauveur et Seigneur. Fêtons donc ce temps dans la reconnaissance à ce Dieu qui nous a tant aimé au point de sacrifier son propre Fils.
Ceci dit, l’Histoire n’est pas terminée et nous savons d’après les Ecritures que Sa seconde venue, aussi certaine que la première, provoquera la stupéfaction, pas seulement à quelques uns, comme ce fut le cas pour ces bergers, mais au monde entier car « tout oeil le verra ». Et c’est ce que nous attendons : « Il y aura des signes extraordinaires dans le soleil, la lune et les étoiles. Sur la terre les peuples seront paralysés de frayeur devant le fracas d’une mer démontée. Plusieurs mourront de peur dans l’appréhension des malheurs qui frapperont le monde entier, car les puissances célestes seront ébranlées. Alors on verra le Fils de l’homme venir dans les nuées avec beaucoup de puissance et de gloire » (Luc 21:25-27). Sa venue en tant que Roi, est proche, très proche…
Persévérons dans la prière et la veille… D’autant plus que les difficultés dans ce monde troublé et désorienté, comme Jésus l’avait annoncé, s’accroissent. C’est pourquoi, écoutons à nouveau et faisons nôtre ce que l’ange disait aux bergers : « Ne craignez point ; car je vous annonce une bonne nouvelle, qui sera pour tout le peuple le sujet d’une grande joie : c’est qu’aujourd’hui, dans la ville de David, il vous est né un Sauveur, qui est le Christ, le Seigneur » (Lc 2:10).
Cette année 2020 restera dans les mémoires. Ceci dit, rien ne nous dit que 2021 ne le restera pas aussi… L’incertitude en l’avenir nous montre combien ce monde est fragile et nous oblige à dépendre chaque jour un peu plus de notre Dieu, jusqu’à son retour. Le ministère a été chamboulé durant ces dernières semaines et cela a été pour le moins assez déstabilisant avec la prise de nouveaux repères. Ceci dit, j’ai pu, avant le second confinement, présenter à deux reprises la maquette du Tabernacle et apporter divers enseignements sur cette thématique. Les retours des uns et des autres ont été très encourageants.
Du nouveau depuis cet été :
Comme annoncé je suis reconnaissant de la sortie de mon second livre au début septembre dernier. Je remercie tous ceux qui ont eu la liberté de me donner leurs avis encourageants suite à sa lecture, comme ce lecteur : « je me suis tout simplement régalé, mais surtout j’ai été encouragé et exhorter à servir notre Dieu toujours plus avec intégrité, simplicité et un cœur dédié. Merci pour le travail et le cœur que tu as mis dans ce projet. »
Il y a aussi eu la mise en ligne d’un nouveau site internet que je vous laisse découvrir à l’adresse suivante : https://www.frederictravier.fr et qui vous permet désormais de suivre au plus près mon ministère à travers l’agenda des déplacements, des articles, des méditations, et bien d’autres choses encore. Et en particulier, en ce temps de l’avent vous pourrez y trouver de quoi passer un moment de réflexion personnelle ou en groupe (avec le groupe de jeunes de l’église ?) autour des prophéties bibliques annonçant la première venue de Jésus.
Je tiens à remercier nombre d’entre vous pour vos prières qui restent le nerf de ce service et sans lesquelles rien ne pourrait se faire. Mais aussi chacun des donateurs réguliers ou occasionnels qui contribuent à l’indispensable soutien matériel. Tout cela ne fait qu’encourager et confirmer mon appel au service des Eglises et me stimule à la persévérance.
Dans l’attente de vous revoir, je vous souhaite un joyeux Noël et une bonne année 2021 !