Face à la pandémie qui arrive à son premier anniversaire on peut affirmer que les esprits sont inquiets et désorientés par l’évolution de la situation mondiale. Et nous sommes interrogatifs. D’autant plus que nous sommes noyés d’informations relayées par les nombreux médias. Et si nous n’y prenons pas garde, ce sont ces informations qui prennent le dessus et finissent par nous déstabiliser à notre tour, nous les enfants de Dieu, nous l’épouse de Jésus-Christ.
En mars 2020, le résident Macron, en annonçant le premier confinement, a voulu rassurer en parlant du quoi qu’il en coûte ! Une expression qui va certainement revenir au centre des futurs débats politiques...
Et si l’on s’arrêtait un moment sur le Quoi qu’il arrive ? Et en écrivant cela je voudrais nous renvoyer à la thématique eschatologique de l’Ecriture qui nous annonce avec une grande clarté que les temps de la fin seront animés d’événements difficiles, durs et catastrophiques. Si nous voulons, comme le demande Jésus, persévérer dans la foi, il est indispensable de ne jamais perdre de vue la réalité du retour de Jésus et ce quoi qu’il arrive.
1. Quoi qu’il arrive l’Ecriture nous dit : « gardez-vous d’être troublé »
L’ensemble des signes prophétiques laisse entrevoir un avenir effrayant pour le monde. Et à ce titre nous pourrions aussi être troublés. Mais Jésus nous dit de ne pas l’être. Pourquoi ? Et bien parce que si tout ce que l’Ecriture annonce doit arriver, c’est qu’elles sont permises de Dieu et rentrent dans son plan. Et ceci nous invite à ne pas perdre l’équilibre et nous imaginer que chaque fait divers particulier est le signal de la fin. C’est pourquoi nous devons nous garder de deux écueils : premièrement celui de l’indifférence à l’égard des signes qui rendraient alors nuls les avertissements du Seigneur. Et deuxièmement d’une sensibilité exagérée qui nous ferait chercher des signes même là où il n’y en pas. « Louez l’Eternel ! Heureux l’homme qui craint l’Eternel, qui trouve un grand plaisir à ses commandements (…) Il ne redoute pas les mauvaises nouvelles, son cœur est ferme, plein de confiance dans l’Eternel » (Ps.112.1 et 7). A la lumière de cet extrait de ce psaume, j’ose dire qu’il n’est pas normal que les enfants de Dieu s’inquiètent outre mesure de la pandémie qui sévit sur le monde depuis plus d’une année maintenant ; « gardez vous d’être troublés ». En disant cela je ne suis pas en train de dire qu’il faut faire et vivre comme si elle n’existait pas. Non, bien évidemment. Nous obéissons à nos autorités et nous prions pour elles parce que les décisions ne sont pas faciles à prendre. Nous combattons le virus, comme tous les autres, avec les moyens dont nous disposons mais sans perdre de vue que c’est d’abord en Dieu que nous plaçons notre confiance et que c’est de Lui et de Lui seul que peut venir dans notre coeur la paix et la sérénité.
2. Quoi qu’il arrive l’Ecriture nous affirme :« Sachez que le Fils de l’homme est proche ».
« Tirez instruction de la parabole du figuier : dès que ses branches deviennent tendres et que les feuilles poussent, vous savez que l’été est proche. De même, quand vous verrez toutes ces choses, sachez que le Fils de l’homme est proche, qu’il est à la porte » (Mat.24.32-33).
Les signes des temps s’accomplissent à une vitesse grand V, et ce depuis quelques décennies maintenant. « Quand ces événements commenceront à se produire, redressez-vous et relevez la tête, parce que votre délivrance est proche » (Lc.21.28-32). Jésus dit en fait que les enfants de Dieu seront capables de reconnaitre l’époque où les signes prophétiques se multiplieront. Et c’est peut-être le cas aujourd’hui.
De quoi nous approchons-nous finalement ? Qu’est-on en droit, au regard de l’Ecriture d’attendre au jour d’aujourd’hui ? Et bien de l’enlèvement ! « Nous ne voulons pas, frères et sœurs, que vous soyez dans l’ignorance au sujet de ceux qui sont morts, afin que vous ne soyez pas dans la tristesse comme les autres, qui n’ont pas d’espérance. En effet, si nous croyons que Jésus est mort et qu’il est ressuscité, nous croyons aussi que Dieu ramènera par Jésus et avec lui ceux qui sont morts. Voici ce que nous vous déclarons d’après la parole du Seigneur : nous les vivants, restés pour le retour du Seigneur, nous ne devancerons pas ceux qui sont morts. En effet, le Seigneur lui-même, à un signal donné, à la voix d’un archange et au son de la trompette de Dieu, descendra du ciel et ceux qui sont morts en Christ ressusciteront d’abord. Ensuite, nous qui serons encore en vie, nous serons tous ensemble enlevés avec eux sur des nuées à la rencontre du Seigneur dans les airs, et ainsi nous serons toujours avec le Seigneur. Encouragez-vous donc les uns les autres par ces paroles »( 1The.4.13-18).
On comprend alors pourquoi Jésus dit « … redressez-vous et levez vos têtes parce que votre délivrance approche ». Lors de l’enlèvement, Christ viendra dans les airs chercher les siens. Le monde ne le verra pas parcequ’il réserve ce moment unique à son Eglise. On peut en sourire, mais il y a deux exemples dans la Bible qui permettent de saisir cette réalité de manière littérale. Ce sont ceux de Hénoc et Elie, qui ont été enlevés vivants ; « Hénoc marcha avec Dieu, puis il ne fut plus là, parce que Dieu l’avait pris » (Gen.5.24).
Je précise que l’église ou l’épouse qui sera enlevée ne sera pas celle que l’on peut voir dans les bâtiments religieux, composés d’une multitude qui ont simplement poussé une porte et s’y sont installés pour découvrir et profiter d’une culture religieuse, ou pour rassurer leur conscience. Non, l’épouse enlevée sera celle composée des enfants de Dieu qui sont passés par la nouvelle naissance : Jésus été très claire lorsque’il a dit à Nicodème : « En vérité, en vérité, je te le dis, à moins de naître d’eau et d’Esprit, on ne peut entrer dans le royaume de Dieu » (Jn.3.5). L’Epouse sera ainsi épargnée de la grande tribulation, tout comme Hénoc échappa au déluge grâce à son enlèvement. La grande tribulation sera un temps d’angoisse qui s’abattra sur le monde durant quelques années avant l’apparition de Jésus, apparition publique, appelée aussi la parousie ; et cette fois, « tout oeil le verra ».
L’enlèvement peut venir d’un instant à l’autre et c’est certainement à cela que Jésus fait allusion lorsqu’il dit que « personne ne sait ni le jour ni l’heure, pas même le Fils mais le Père seul ». C’est pourquoi nous pouvons dire : quoi qu’il arrive sachez que le Fils de l’homme est proche.
Si le Seigneur a voulu cacher à ses disciples le moment de l’enlèvement et de son retour qui suivra, c’est bien pour les motiver à rester toujours vigilants. Imaginez si Jésus avait dit qu’il s’écoulera au moins 20 siècles avant ce grand évènement, que se serait-il passé ? L’Eglise naissante se serait endormie encore plus vite qu’elle ne l’a fait, en pensant qu’elle aurait encore tant à attendre. Nous avons une telle tendance à la paresse et à l’inertie que nous avons toujours besoin d’être tous en haleine. Or quiconque ne veille plus a déjà pratiquement succombé à la tentation. Heureux ces serviteurs que le maître, à son arrivée, trouvera veillant ! « Dans l’Ecriture nous discernons l’intention deDieu qui a souhaité laisser chaque génération dans une position où ils pourraient sentir qu’elle serait la dernière sans pourtant être capable de définir des dates. La réaction que cela produit est vue dans l’apôtre Paul. Paul vécut sa vie entière avec l’attitude d’attente face au retour de Christ. Il parlait comme si sa génération serait témoin de la fin ; et pourtant nulle part il n’affirme que la fin arrivera pendant la durée de sa vie (…) Paul a vécu comme si Christ devait revenir pendant sa génération ; mais il travaillait et planifiait comme si le monde allait continuer pendant longtemps » (G Ladd). Luther: « Si l’on m’apprenait que la fin du monde est pour demain, je planterais quand même un pommier »
3. Quoi qu’il arrive l’Ecriture nous exhorte : « examinez toutes choses ; retenez ce qui est bon »
Je pense que la pandémie de la Covid-19 semble bien enraciner chaque jour d’avantage la puissance d’internet et le rend indispensable dans tous les domaines de notre vie et nous fait approcher un peu plus encore du grand jour de l’Eternel. Les confinements mondiaux ont montré combien internet était et devenait indispensable. Que ce soient le Télétravail, les rencontres via les réseaux sociaux, les achats, etc. Alors que les contacts doivent disparaître pour lutter contre la covid, c’est le web qui y supplée allègrement et sans complexe. N’avons nous pas été heureux, nous chrétiens évangéliques d’avoir pu et de pouvoir encore aujourd’hui vivre des cultes, des études de la Bible par zoom ?
Mais les églises doivent faire très attention car beaucoup de chrétiens mal affermis, influençables, cherchant plus à voir et entendre du spectaculaire, pour se rassurer, se laissent piéger par des faux docteurs. Et à ce titre cette pandémie mondiale a été l’occasion d’ouvrir la boite de Pandore à toutes les dérives et les séductions que compte le monde du religieux. D’où cette exhortation : « examinez toutes choses ; retenez ce qui est bon »
Si je dis cela c’est fort de la description « des derniers jours » que fait l’apôtre Paul à Timothée, il écrit : « Sache que dans les derniers jours il y aura des temps difficiles (…) Ils auront l’apparence de la piété mais renieront ce qui en fait la force. Eloigne-toi de ces gens-là. Certains d’entre eux s’introduisent dans les maisons et prennent dans leurs filets des femmes crédules (litt.-femmelettes), chargées de péchés, entraînées par toutes sortes de désirs, qui sont toujours en train d’apprendre mais ne peuvent jamais arriver à la connaissance de la vérité » (2Tim.3.4-5).
Et pour cause puisque le christianisme devient toujours plus inoffensif, sentimental et humaniste dans la bouche et les écrits des faux docteurs qui se comptent par milliers et dans tous les milieux religieux, qu’ils soient catholiques, orthodoxes ou protestants. Paul écrit : « Pour ce qui concerne l’avènement de notre Seigneur Jésus Christ et notre réunion avec lui (l’enlèvement), nous vous prions, frères, de ne pas vous laisser facilement ébranler dans votre bon sens, et de ne pas vous laisser troubler, soit par quelque inspiration, soit par quelque parole, ou par quelque lettre qu’on dirait venir de nous, comme si le jour du Seigneur était déjà là. Que personne ne vous séduise d’aucune manière ; car il faut que l’apostasie soit arrivée auparavant, et qu’on ait vu paraître l’homme du péché, le fils de la perdition, l’adversaire qui s’élève au-dessus de tout ce qu’on appelle Dieu ou de ce qu’on adore, jusqu’à s’asseoir dans le temple de Dieu, se proclamant lui-même Dieu » (1The.2.1-4).
L’apostasie prend sa source dans le mépris de la Parole de Dieu qui n’est plus l’autorité absolue et qui engendre alors une anarchie en matière religieuse. Et c’est une attaque spirituelle de Satan, le père mensonge, qui, comme toujours, met en doute la révélation de l’Ecriture par le « Dieu a t-il réellement dit ». Et notre époque se caractérise par un dérèglement complet dans le domaine de la foi chrétienne, où à cause d’Internet le domaine spirituel charrie des milliers d’informations mensongères, preuve que l’ennemi sent sa fin toute proche et utilise ces fabuleux moyens d’expression pour entrer dans les maisons et séduire les femmelettes. Et Jésus affirme qu’il « faut que l’apostasie soit arrivée auparavant », c’est à dire avant l’enlèvement de l’église. Et l’apostasie est bien là aujourd’hui et elle se remarque à travers les faux docteurs annoncés et dénoncés par l’apôtre Paul : « un temps viendra où les hommes ne supporteront pas la saine doctrine. Au contraire, ayant la démangeaison d’entendre des choses agréables, ils se donneront une foule d’enseignants conformes à leurs propres désirs. Ils détourneront l’oreille de la vérité et se tourneront vers les fables » (2Tim.4.1-4). Ces faux docteurs prêchent un évangile dilué dans la tradition et la compromission. Généralement ils évitent de parler du péché, de la repentance, de la nouvelle naissance, du ciel, de l’enfer, du retour de Jésus. Ils encouragent à focaliser l’attention sur la terre et plus aux réalités célestes. C’est ce que l’on peut voir à travers le faux Evangile de la Prospérité et le Dominionisme très répandu au Etats-Unis.
L’Ecriture nous exhorte donc à examiner toutes choses et retenir ce qui est bon ; « N’écoutez pas les paroles des prophètes qui vous font leurs prédictions ! Ils vous entraînent dans l’illusion. Ils transmettent les visions de leur invention, et non ce qui vient de la bouche de l’Eternel. Ils répètent à ceux qui me méprisent : L’Eternel a dit : Vous aurez la paix, à tous ceux qui persévèrent dans les penchants de leur cœur ils disent : Il ne vous arrivera aucun mal » (Jér.23.16-17)
Quoi qu’il arrive l’Ecriture nous dira toujours quelque chose et donnera à ceux qui y plongeront les regards et qui la prendront très au sérieux, d’y puiser forces, encouragements et paix ! Mais n’oublions pas que le quoi qu’il en coûte fait aussi partie d’une réalité ici bas avant l’enlèvement. « S’ils m’ont haïs, ils vous haïront aussi » ; « Si quelqu’un veut venir après moi, qu’il renonce à lui-même, qu’il se charge de sa croix, et qu’il me suive. Car celui qui voudra sauver sa vie la perdra, mais celui qui la perdra à cause de moi la trouvera. Et que servirait-il à un homme de gagner tout le monde, s’il perdait son âme ? ou, que donnerait un homme en échange de son âme ? » (Mat.16.24-26).
La question de Jésus vous est posée aujourd’hui. Etes-vous sûr de ne pas perdre votre âme ? Avez vous fait la paix avec Dieu ?
QUOI QU’IL ARRIVE, ES-TU PRÊT ?