Vendredi 28 mars 2025, un séisme de magnitude 7,7 a frappé la Birmanie. Régulièrement la terre est frappée par des tremblements de terre.Certains sont très faibles tandis que d’autres sont d’une violence de 7 à 9 sur l’échelle de Richter. Malgré la technologie avancée d’aujourd’hui, les tremblements de terre ne sont pas prévisibles. On connaît simplement les zones à risques.
A l’époque de Jésus la terre tremblait aussi et les catastrophes naturelles étaient biens présentes. Mais c’est à la dernière fête de Pâques de Jésus, que je veux focaliser notre attention. En effet, un tremblement de terre s’est produit lors de la crucifixion de Jésus et particulièrement après qu’il eût rendu l’esprit. Etait-ce un phénomène naturel ou surnaturel provoqué par Dieu pour alerter les hommes de l’importance du moment ? Ou peut-être la combinaison des deux. Qu’importe, là n’est pas la question. Car ce qui doit nous interpeller davantage c’est l’évènement surnaturel sans aucun doute qui a précédé ce tremblement de terre. « Depuis la sixième heure jusqu’à la neuvième, il y eut des ténèbres sur toute la terre. Et vers la neuvième heure, Jésus s’écria d’une voix forte : Éli, Éli, lama sabachthani ? c’est-à-dire : Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m’as-tu abandonné ? Quelques-un de ceux qui étaient là, l’ayant entendu, dirent : Il appelle Élie. Et aussitôt l’un d’eux courut prendre une éponge, qu’il remplit de vinaigre, et, l’ayant fixée à un roseau, il lui donna à boire. Mais les autres disaient : Laisse, voyons si Élie viendra le sauver. Jésus poussa de nouveau un grand cri, et rendit l’esprit. Et voici, le voile du temple se déchira en deux, depuis le haut jusqu’en bas, la terre trembla, les rochers se fendirent, les sépulcres s’ouvrirent, et plusieurs corps des saints qui étaient morts ressuscitèrent. » (Mt.27.45-52).
Luc précise que « le soleil s’obscurcit ». Essayons d’imaginer la scène. Jésus est en croix, percé par les clous, épuisé par les coups reçu et assoiffé par la chaleur du jour. La foule assiste en spectateur à l’agonie de Jésus. Parmi elle, il y a ceux qui s’interrogent encore et ceux pour qui l’horrible condamnation ne fait aucun doute. De temps en temps Jésus déchire le silence par une parole, comme celle-ci poignante et qui a le mérite de comprendre la souffrance physique et psychique qu’il vivait à cet instant : « mon Père, mon Père, pourquoi m’as-tu abandonné ? ». Oui cet instant est terrible pour Jésus qui porte sur lui le poids du péché de tous les hommes. Dieu ne pouvant voir le péché, tourne le dos à son Fils, qui alors se sent terriblement seul. Il le sait, Jésus, c’est pour ce moment qu’il est venu dans le monde, qu’il a pris la forme d’un homme.
Les ténèbres qui enveloppent la partie de la Judée témoignent à elles seules la réalité spirituelle du moment. Le mal, le péché règne et il empêche la lumière de jaillir. L’homme sans Dieu est plongé dans les ténèbres de la nuit. C’est sous la plume de l’évangéliste Jean que nous saisissons encore mieux la réalité de ces moments sur le mont Golgotha. En qualifiant Jésus de la lumière, il écrit : « La lumière luit dans les ténèbres, et les ténèbres ne l’ont pas reçue ». Regardez, dit Dieu, ces ténèbres qui couvrent la contrée, sont l’exacte représentation de votre cœur !
Aujourd’hui, que voyons-nous autour de nous ? Inutile d’être un grand prophète pour se rendre compte que notre société n’est pas au mieux. Lorsque vous allumez la TV aux informations de 13h00 ou de 20h00, vous n’entendez quasiment que de mauvaises nouvelles. Les chaînes se disputent même les scoops accompagnés d’images chocs pour leur audimat. On finirait presque par se convaincre que les bonnes nouvelles n’intéressent plus personne parce que la société s’est habituée à n’entendre que des mauvaises nouvelles et n’espère plus trop en entendre de bonnes… Ça va mal et cela n’est pas près de s’arrêter : assassinat ici, guerre par là, pédophilie, inceste, viol, racisme, antisémitisme sont partout, chômage et insécurité guettent quiconque, sans parler des injustices qui s’amplifient aidée par la folie, l’inconscience et la cupidité des hommes. Les ténèbres règnent aussi aujourd’hui parce que le cœur de l’homme n’a pas changé. Et si Jésus était venu dans notre temps, nous l’aurions aussi arrêté et condamné à mort. Pourquoi ? Et bien parce qu’il nous aurait dérangé aussi. Dérangé dans nos habitudes, dans notre conformisme et notre matérialisme. Nous n’aurions pas supporté qu’il dénonce notre orgueil et notre égocentrisme.
Vous qui cherchez un sens à votre vie, vous devriez faire attention aux paroles de Jésus qui nous sont rapportées dans la Bible. Oh je sais, certains peuvent penser que c’est un vieux livre écrit pour les enfants ou les faibles, un livre qui est dépassé, obsolète. Tiens cela me fait penser à cette anecdote : En Afrique, il y a bien des années, un ancien cannibale lit la Bible, vous savez ce livre antédiluvien… Un Européen, incrédule, de passage en vacances, se moque de lui et lui dit : – mon pauvre vieux, c’est pas comme cela que votre pays s’en sortira, vous êtes en retard, cela fait longtemps qu’on ne croit plus à ces sornettes en Europe, ce livre est périmé… – Eh bien, monsieur, si ce livre n’avait pas été ici, il y a bien longtemps que vous auriez été mangé !
A la lecture de la Bible des centaines d’hommes et de femmes dans le monde ont trouvé les réponses à leurs interrogations et, comme cet ancien cannibale, leur vie a vécue un véritable séisme au point de la transformer en profondeur. Mais il faut vouloir que les choses changent. Il faut désirer que les ténèbres de notre vie soient chassées. Si vous le désirez profondément, et si vous criez à Jésus il vous entendra et vous répondra.
Ce jour de Pâques, sur le mont Golgotha, il y avait deux hommes crucifiés aux côtés de Jésus. L’un à sa droite et l’autre à sa gauche. Le premier des deux qui prend la parole ne pense qu’à lui et il dit à Jésus : « si tu es le Christ sauve-toi toi-même et sauve-nous ». Quelle tentation pour Jésus car il est le Christ, mais ce n’est pas comme cela que le Royaume de Dieu se dévoile aux hommes.
L’autre prend à son tour la parole et dit en s’adressant à celui qui venait de parler à Jésus : « pour nous c’est justice, car nous recevons ce qu’ont mérité nos crimes, mais celui-ci n’a rien fait de mal». Voyez-vous la différence ? Elle est de taille ! Cet homme reconnaît les ténèbres qui règnent en lui et qui l’ont poussé à commettre des choses condamnables. C’est bien la première chose à faire en face de l’Amour de Jésus. Et le brigand de poursuivre : « souviens-toi de moi quand tu viendras dans ton règne ». Il avait saisi que Jésus était le Christ, le Fils de Dieu. Alors, voyant la sincérité de son cœur Jésus lui répond : « aujourd’hui tu seras avec moi dans le paradis ». De la bouche de Jésus jaillit la lumière pour cet homme. Sa foi l’a sauvé.
En cette période de Pâques, Jésus vous invite à le rencontrer à la croix ; n’a-t-il pas dit :
« Je suis le Chemin, la vérité et la vie, nul ne peut venir à Dieu que par moi ».
Vous-vous rendez compte, peut-être pour la première fois, que avez essayé beaucoup de choses, emprunté beaucoup de chemins, mais rien de tout cela ne vous a procuré la paix et la joie que vous espériez. Et si vous essayiez aujourd’hui de vous approcher de Dieu ? Et si vous vous rendiez compte aujourd’hui que le chemin que vous cherchez depuis si longtemps se trouve là, à porté de main, auriez-vous assez de courage pour le prendre ? Seriez-vous prêt à ne pas suivre la majorité qui suit un chemin de mort, pour prendre la route de la vie, de la vraie vie ? Car oui Jésus seul peut changer votre vie !
Merci Frédéric pour cette lettre inspirée. Puisse -t-elle avoir un écho dans le cœur des lecteurs. Jésus , est ressuscité. Nous le suivrons aussi. Bon dimanche de Pâques. Michel.